Interrompues hier soir, elles doivent reprendre ce mercredi après-midi à 15h00 à Roscoff, siège de la compagnie maritime.
Les désaccords entre syndicats et direction portent sur "pas mal de choses", selon Cyril Toulan, élu CFDT au comité d'entreprise de la BAI. "La direction veut toujours un accord global avant la reprise des bateaux, mais nous on ne va pas signer n'importe quoi", a-t-il ajouté.
Hier soir,les négociations ont achoppé notamment sur l'annualisation du temps de travail. La direction veut faire travailler les salariés 15 jours de plus par an, soit 175 jours au lieu de 160 actuellement.
Délégués CFDT et CGT du personnel navigant et direction négociaient depuis 09H00 au siège de l'entreprise mardi afin de parvenir à la signature d'un accord-cadre devant servir de fil conducteur pour des négociations à venir en termes d'emplois, de salaires et de temps de travail. Interrompues une première fois vers 12h30, elles ont repris dans la journée avant d'être de nouveau bloquées.
La Brittany Ferries accuse un déficit de 70 millions d'euros et cherche des solutions pour se remettre à flot. Bien que les salariés aient voté la reprise du travail après une journée de gève vendredi dernier, la direction elle a décidé de maintenir ses huit navires à quai tant qu'un accord n'aura pas été conclu. Depuis, 3 de ces bateaux sont stationnés à Cherbourg.
Les salariés insistent sur le fait que les efforts qu'ils sont prêts à consentir en termes de salaires doivent nécerssairement être limités dans le temps jusqu'à ce que les finances de l'entreprise aillent mieux.