Mise en liquidation judiciaire de Pétroplus, les réactions des politiques

Face à cette annonce, la puissance publique parrait justement bien impuissante. La consternation régne chez les élus. Un tour d'horizon des réactions.

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  • Frédéric SANCHEZ, Président de la CREA: "Une nouvelle bataille commence aujourd'hui"

"Je souhaite, avant tout, dire toute ma déception, mon émotion et ma mobilisation, personnelle et institutionnelle, suite à l’annonce du Tribunal de Commerce de Rouen sur Petroplus."Il reste trois semaines pour identifier de nouveaux repreneurs. Nul n’imagine la fin de l’activité industrielle sur ce site. Nous ne pouvons et nous ne devons pas nous y résoudre."  

  • Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime: "L'espoir tient à un fil"

"Je voudrais dire tout mon soutien aux salariés qui ne se sont pas contentés d’attendre les décisions mais qui ont participé à la mise en oeuvre d’une solution de reprise. Ils se sentent trahis et on peut les comprendre. Le tribunal de commerce laisse un petit espoir en reculant au 5 novembre la date définitive de dépôt des nouvelles offres. Aussi ténue que soit cette perspective, nous devons rester mobilisés jusqu’au dernier moment. C’est de l’avenir de centaines de familles dont il s’agit et de celui du raffinage en France."

  • Emmanuel Maurel, élu socialiste candidat au poste de premier secrétaire du PS face à Harlem Désir: l'Etat doit "nationaliser"

"L'Etat ne doit pas laisser fermer la raffinerie Pétroplus", écrit-il dans un communiqué, estimant que "le sauvetage de l'aciérie de Florange, le maintien de l'activité à Petit-Couronne constituent deux symboles majeurs de la volonté de résister à l'hémorragie industrielle du pays". "Il est donc indispensable que l'Etat intervienne directement à partir du moment où aucune reprise n'a été retenue", affirme-t-il, ajoutant: "Il convient (...)
de procéder à la nationalisation de cette raffinerie qui ne doit pas coûter très cher au regard de sa fermeture annoncée".


  • Yvon Robert, maire de Rouen: "Nous devons rester mobilisés"

"Ma pensée s’adresse d’abord aux salariés de l’entreprise et à leurs familles. Les salariés de l’entreprise et leurs syndicats ont montré un grand sens des responsabilités pendant toute cette période pour défendre la raffinerie et accompagner un nouveau projet industriel. L’annonce qui leur est faite aujourd’hui en est d’autant plus douloureuse. Le Tribunal de Commerce de Rouen recule toutefois au 5 novembre la date définitive de dépôt de nouvelles offres : une dernière chance existe encore."

 


  • Catherine Morin Dessailly, sénatrice de Seine-Maritime: "Je reste vigilante sur ce dossier"

"Malgré un nouveau délai pour permettre à d’éventuels repreneurs de se faire connaitre (5 novembre prochain), Catherine Morin-Desailly en appelle au Ministre du Redressement Productif pour trouver une solution temporaire, à l’instar de ce qu’avait fait l’ancien ministre de l’Industrie et de l’énergie, Eric Besson, le 30 janvier dernier, permettant ainsi de gagner du temps  pour trouver une issue pérenne pour l’entreprise."

  • Le PCF : "Le bilan est lourd"

"Avec cette décision, le tribunal de commerce de Rouen vient de plonger dans la consternation les 550 salariés de Petroplus et les 2.000 familles qui vivaient grâce à l'activité de la raffinerie, depuis plus de 80 ans"." L'Etat doit intervenir, y compris en reprenant la main sur l'outil industriel, en nationalisant avec de nouveaux droits d'intervention pour les salariés et les citoyens".
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