Le ministre des transports souhaite remettre à plat tous les projets d'infrastructures lancés par le précédent gouvernement
Dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, l'actuel ministre des transports,Frédéric Cuvilliers s'est violemment emporté contre le gouvernement précédent, l'accusant d'avoir lancé des projets d'infrastructures d'un montant de 245 milliards d'euros sans en avoir prévu le financement. Il a donc décidé de mettre en place une commission chargée de définir des projets prioritaires. Celle-ci est composée de six parlementaires et de quatre personnalité qualifiées. Elle a six mois pour rendre son rapport.
Parmi les projet examinés, celui de la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Paris au Havre. son coût est estimé entre 9 et 13 milliards d'euros. Elle est censée mettre la capitale à 1 h 15 de la ville portuaire et de Caen ainsi que de permettre de développer le fret ferroviaire. Le président de cette commission, le député-maire de Caen, Philippe Duron, n'est bien sûr pas insensible à un tel projet mais assure qu'il ne disposera pas d'un traitement de faveur.
Au Havre, Antoine Ruffenacht, ancien maire de la ville et commissaire général au développement de l'axe Seine, monte au créneau, "c'est un enjeu majeur sur le plan national, notamment pour le développement de nos grands ports", et appelle les élus normands à se mobiliser.
Reportage d'Emmanuelle Darcel, France 3 Baie de Seine