35 000 euros ont été débloqués en urgence lundi soir lors d'une réunion de crise de la Communauté Urbaine d'Alençon qui s'est portée une nouvelle fois au secours de la salle de musiques actuelles.
25 000 euros ont été accordés à l'association de gestion de la salle sous forme d'apport financier immédiat et 10 000 euros sous forme d'une avance remboursable.
L'Etat, la région et le département devraient aussi apporter leur aide.
La Luciole, haut lieu de la vie culturelle du département de l'Orne et de la Basse-Normandie, cumule les déficits depuis 2009.
178 000 euros en tout. Si aucune aide n'avait été votée hier soir, la salle serait entrée dans une procédure judiciaire, menacée de fermeture dès novembre. Il ya avait donc urgence.
La Communauté Urbaine s'est portée à son secours, mais avec malgré tout 4 votes contre et 5 abstentions.
Le maire d'Alençon, Joachim Pueyo, également président de la Communauté Urbaine s'est montré très déterminé dès l'ouverture de la séance, affirmant vouloir sauver La Luciole. Mais pas à n'importe quel prix. C'est la dernière fois que sa chance est donnée à la salle de concerts. Cette aide financière est exceptionnelle et ne sera pas renouvelée.
Une étude complète de la situation de la Luciole a été réalisée.
Quelques préconnisation sont faites : moins de concerts mais plus qualitatifs ; réduire le nombre de places gratuites et de boissons offertes ; augmenter la marge trop faible sur le bar, demander une contribution même minime pour les Afterworks... Objectif : générer 40 000 euros d'économies.
Si la programmation artistique n'est pas remise en cause, la question a été clairement posée de confier la gestion financière a une autre structure que Eurêka, une association loi 1901.
Dans l'immédiat, La Luciole doit signer un protocole d'engagement très strict avec la Communauté Urbaine, comme la publication d'un état précis de ses finances chaque trimestre.