3500 hectares de lin sont encore dans les champs et attendent d’être ramassés. Les pluies abondantes de ces dernières semaines rendent impraticables l’accès aux parcelles
Un mois de retard
Fin août, les producteurs normands de lin étaient pourtant optimistes. La pousse de leurs plantes était parfaite. Mais voilà la liniculture n’est pas simple : après 100 jours de pousse, le lin est couché à même le sol pour y « roussir » un certain temps, en subissant une alternance bien dosée de soleil et de pluie.C’est cette dernière étape qui s’est mal passée dans le sud du département de l’Eure où depuis le 20 septembre, les pluies incessantes ont gorgé d’eau les parcelles, rendant impossible la récolte. Il faut remonter à 1981 pour retrouver une situation équivalente.
- Jean-Baptiste Voisin, président de la coopérative de lin du Neubourg
- Didier Lamerant, exploitant de la linière du Ressault