Deux-cents salariés sont allés à Colombes à la direction française du groupe Shell, ancien propriétaire. Shell souhaite une "issue favorable" pour la raffinerie de Petit-Couronne mais ne s'engage davantage
"on n'a pas trouvé d'accord", c'est la conclusion du porte parole de l'intersyndicale après le rendez vous avec la direction de Shell France à Colombes. Il s'agissait, précise Yvon Scornet "de demander à l'exploitant historique de la raffinerie d'aider à la reprise" notamment en devenant "co-investisseur".
Shell, qui a vendu la raffinerie de Petit-Couronne au groupe suisse Pétroplus en 2008 formule des voeux de succès à la reprise tant souhaitée le 5 novembre.
Les salariés sont repartis dans l'après-midi. Une délégation devait être reçue à Matignon plus tard.