L'intersyndicale de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne a estimé jeudi qu'il ne fallait pas "se focaliser" sur un seul candidat potentiel à la reprise de l'entreprise, en visant le fonds souverain libyen soutenu par le gouvernement.
"Lors de nos réunions avec les représentants des différents ministères, nous avons fait valider [le fait] que le dossier restait ouvert pour tous les candidats repreneurs et qu'il n'était pas question de se focaliser sur l'un d'eux, surtout sans engagement clair de sa part", a déclaré l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, dans un communiqué.Elle a précisé qu'elle souhaitait une cession "le plus rapidement possible" à un repreneur mettant en oeuvre "un projet industriel et financier assurant l'avenir du site".
Net Oil, dossier renforcé par des partenariats avec Hyundai et BP
L'intersyndicale a ajouté qu'elle continuait de "travailler" avec l'ensemble des candidats, notamment NetOil basé à Dubaï, dont elle souligne que le dossier a été récemment "renforcé" par l'arrivée de partenaires comme la compagnie britannique BP et l'industriel sud-coréen Hyundai.Arnaud Montebourg veut pousser la piste lybienne
Le tribunal de commerce de Rouen a repoussé mardi au 5 février la date limite de dépôt des offres de reprise qui était fixée initialement au 5 novembre. Ce report a été décidé alors que le ministre du Redressement productif,Arnaud Montebourg, cherche à convaincre le fonds souverain Libyan Investment Authority LIA) de participer à une reprise du site.