Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) a redémarré avec succès depuis jeudi, trois semaines après un incident de niveau 1 (sur 7).
L'incident était survenu lors d'une première tentative pour le relancer alors qu'il était en maintenance, a expliqué EDF.
Le réacteur a atteint lundi (19 novembre) sa pleine puissance, a précisé à l'AFP une porte-parole de la centrale.
L'arrêt pour maintenance du réacteur aura été prolongé au total de plus de sept semaines par rapport au planning initial qui prévoyait moins de 10 semaines d'arrêt, à la suite de plusieurs aléas dont l'incident de niveau 1 du 24 octobre est le plus important, selon des données fournies par EDF.
Le réacteur était arrêté depuis le 21 juillet et devait redémarrer au départ le 24 septembre.
"Le retour d'expérience de ces 112 jours d'arrêt pour maintenance est en cours d'élaboration", a indiqué EDF dans un communiqué.
Le 24 octobre une fuite radioactive de 7 m3 par heure, restée contenue dans le bâtiment réacteur, était survenue pendant près de six heures sur le circuit primaire qui fonctionnait à une pression supérieure à 150 bar à une température proche de 300°C.
Selon une lettre de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la centrale fin octobre, "l'événément aurait pour cause profonde une défaillance de type organisationnelle et humaine".
Le gendarme du nucléaire a demandé à EDF de fournir une analyse précise de l'événement avant fin 2012.
La centrale nucléaire de Flamanville compte deux réacteurs en fonctionnement et un troisième en construction, le réacteur de nouvelle génération EPR qui divise socialistes et écologistes.