Une panne de vanne a affecté le circuit secondaire du réacteur pendant plus de deux jours, mais il faut répondre à la vague de froid annoncée.
"A la demande du réseau, et pour répondre à la vague de froid annoncée, l'unité a été recouplée" après que des tests menés à 04H00 du matin ce lundi ont confirmé un fonctionnement "en toute sûreté" de la vanne, précise EDF dans un communiqué ce lundi midi.
La vanne défectueuse, qui avait déjà été à l'origine d'une déconnexion du réacteur pendant quelques heures le 25 novembre a cette fois-ci été remplacée.
Le nouveau dysfonctionnement avait été détecté lors d'un essai hebdomadaire de routine le vendredi 30 novembre au soir et n'a eu "aucun conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l'environnement", souligne EDF.
Durant la réparation, le réacteur a vu sa puissance réduite à 6% de sa capacité, mais n'a pas dû être arrêté.
Ce réacteur a connu une succession d'"aléas" depuis son arrêt pour maintenance le 21 juillet comme les 24 et 25 octobre où une fuite radioactive de près de six heures sur le circuit primaire avait mené à l'arrêt à froid de la tranche pour trois semaines, un incident classé de niveau 1 sur l'échelle Ines qui va de 0 à 7.
La centrale de Flamanville compte deux tranches de 1 300 MW mises en service en 1985 et 1986 et une troisième en construction, le réacteur de nouvelle génération EPR, dénoncé par les écologistes et dont l'achèvement a été repoussé à plusieurs reprises en raison de contretemps techniques.