Une nouvelle audience doit se tenir ce mardi 4 décembre au tribunal de commerce de Rouen. La juridiction doit faire le point sur la poursuite d’activité de la raffinerie.
C’est encore une journée d’importance pour tous les salariés de l’usine Petropolus de Petit-Couronne. Le tribunal, les administrateurs, la direction et l’intersyndicale se réunissent pour faire le point sur la continuité de l’activité après la mi-décembre.
Depuis le 14 juin et jusqu’au 15 décembre, un contrat d’exploitation lie Shell, l’ancien propriétaire du site, à la raffinerie couronnaise.
Le 13 novembre dernier, le tribunal de commerce de Rouen avait reporté la date limite de dépôt des offres de reprise au 5 février prochain. Dans une décision précédente en date du 16 octobre, la même juridiction avait prononcé la liquidation judiciaire tout en autorisant le maintien de l’activité jusqu’au 16 décembre.
Toute la question est de savoir ce qui va advenir de l’usine entre 15 décembre (fin du contrat Shell) et le 5 février (date limite de dépôt des offres de reprise).
Sept repreneurs seraient intéressés
L’audience de ce mardi 4 décembre devrait également permettre de faire le point sur les offres de reprise.
Sept candidats potentiels se sont déclarés intéressés par le site de Petit-Couronne : le groupe Net Oil, le fonds souverain libyen Libyan investment authority (LIA) qui a envoyé une équipe en France ce lundi 3 décembre, Alafandi Petroleum Groupe (APG), basé à Hong Kong, l'Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l'Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International.
L'Iranien Tadbir Energy Development, par la voix de son mandataire français, Xavier Houzel, indique qu'une délégation fera spécialement le voyage en France ce mardi 4 décembre pour se présenter à l'audience du tribunal de commerce dès 10h.
C’est toujours l’offre de NetOil, qui a les faveurs de l’intersyndicale. Mais Yvon Scornet, son porte-parole, rappelle que ce groupe se dit intéressé par une reprise à la seule condition que celle-ci continue à fonctionner.
