Petroplus : l'audience du tribunal de commerce a débuté ce mardi 4 décembre à 10h

En soutien aux Petroplus, environ 200 personnes se sont rassemblés devant le tribunal de commerce de Rouen. Une audience avait lieu toute la journée pour faire le point sur la poursuite de l'activité de la raffinerie après le 16 décembre.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Comme lors de chaque audience du tribunal de commerce, salariés de la raffinerie, représentants de l'intersyndicale, militants du Front de gauche, élus de la République et autres soutiens des Petroplus se sont rassemblés devant les locaux de la juridiction.  

 

Cette audience avait deux objectifs :

  • entendre l'ensemble des candidats à la reprise présents ce mardi 4 décembre,
  • se prononcer sur la date de fin d'activité de la raffinerie, prévue le 15 décembre, date à laquelle le contrat à façon dans lequel s'est engagé Shell depuis le 14 juin se termine.
Un délibéré sera rendu ce vendredi 7 décembre par le tribunal de commerce à la suite de cette audience.  

Cinq repreneurs potentiels présents au tribunal de commerce


Les représentants du groupe Net Oil, dont le projet de reprise a la faveur de l'intersyndicale, ainsi que l'Iranien Tadbir Energy Development, l'irakien Jabs Gulf Energy Ltd, ainsi que les suisses Activapro AG et Terrae International ont été entendu par le tribunal de commerce.

Le fonds souverain libyen Libyan investment authority (LIA) et Alafandi Petroleum Groupe (APG), basé à Hong Kong, qui s'étaient eux aussi déclarés intéressés, n'ont pas fait le déplacement.

Shell ne prolongera pas son contrat avec Petroplus


Avant le début de l'audience, Yvon Scornet a confirmé que Shell ne souhaitait pas poursuivre son contrat à façon au-delà du 15 décembre. "C'est inadmissible" explique le porte-parole de l'intersyndicale. "C'est le détail qui peut faire capoter le dossier". L'arrêt du contrat avec Shell signifierait, en effet, l'arrêt de la raffinerie, une difficulté technique et un coût financier supplémentaire pour un éventuel repreneur.

Pour les salariés, seules deux options existent aujourd'hui : la cession immédiate à un repreneur ou la réquisition de l'usine par l'Etat.



Yvon Scornet souhaite qu'une nouvelle audience ait lieu d'ici la mi-décembre pour céder la raffinerie à Net Oil, dont le dossier lui paraît le plus avancé. En parallèle, Yvon Scornet souhaite également que le gouvernement fasse pression sur Shell pour qu'il prolonge son contrat.

Ecoutez les explications du porte-parole de l'intersyndicale receuillie par Sylvie Callier et François Pesquet.


Visionnez le compte rendu de cette journée réalisée par Sylvie Callier et François Pesquet.


 






Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information