Le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Caen a écrit au maire. Il lui a fait part de l'exaspération des chefs d'entreprises, contraints de cohabiter avec les camionnettes des travailleuses du sexe.
Jusqu'à la mi-novembre, les fourgons utilitaires dans lesquels les prostituées reçoivent leurs clients étaient stationnées sur le cours Montalivet. Mais les travaux du chantier des Rives de l'Orne les ont poussées à déménager à quelques centaines de mètres, sur la presqu'île.
"Au départ, il y avait un camion. Maintenant, le soir, il y en a partout, confie un garagiste. Il y en a ras-le-bol. Il y a tellement de passage qu'on ne peut pas se sentir vraiment en sécurité". Les riverains exaspérés demandent à la mairie de faire partir les prostituées, "ailleurs".
Le reportage d'Aurélie Misery et Matthieu Bellinghen :
Les intervenants :
- Wilfried Asmant, garage Calix
- Gérard Delaunay, vice-président de la CCI
- Marc Lefèvre, chantier V1D2
- Jean-Louis Touzé, maire-adjoint de Caen