Le feuilleton des discussions se poursuit pour les salariés de la raffinerie de Petit-Couronne. Ils ont été reçus en intersyndicale ce mercredi 19 décembre à Matignon.
Pour les salariés de la raffinerie haut normande, l'ordre du jour dans les bureaux du premier ministre était simple : le dossier technique du candidat iranien, Tadbir, une candidature étudiée pendant plusieurs heures mais une candidature qui reste peu probable. Le gouvernement français ne serait pas encore prêt à lever par dérogation l'embargo européen qui pèse toujours sur l'Iran. Il préfèrerait dans un premier temps continuer à jouer les médiateurs pour tenter d'influencer Shell.
L'intersyndicale de Pétroplus avait indiqué en début de semaine que si Shell se désengageait complètement du dossier, une partie des salariés s'installerait pour camper devant le siège du groupe pétrolier dès le 28 décembre.