En cette période de fêtes de fin d'année, les professionnels avaient demandé une dérogation, à l'instar des autres commerces
L'ouverture des commerce les dimanches précédant les fêtes de fin d'année s'est imposée au fil des années. On y fait ses courses de dernière minute: cadeaux à déposer au pied du sapin ou préparatifs pour le réveillon. A l'approche des fêtes, les coiffeurs voient leur carnets de rendez-vous se noircir. Mais ces derniers, contrairement aux autres commerçants, ne peuvent pas toujours bénéficier d'une autorisation d'ouverture dominicale.
Dans l'Orne, la préfecture vient de rappeler dans un communiqué ce que risquaient les contrevenants: une amende de 1500 euros. Contrairement à 2006, les professionnels n'ont pu obtenir cette année de dérogation. La négociation entre les partenaires sociaux a débuté trop tard et n'a pu permettre de parvenir à un accord. Une situation qui provoque la grogne des propriétaires de salon de coiffure, débordés, et ce, d'autant plus qu'à quelques kilomètres de là, dans le département voisin de la Sarthe, leurs homologues bénéficient d'une autorisation.
Reportage de Jean-Pierre Bonnefon et Damien Migniau