Prison de Rouen : après les conditions de détention, les soins médicaux des détenus en question

L’Observatoire International des prisons défend le dossier d’un détenu qui risque de perdre un doigt si il n’est pas opéré rapidement

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Impératifs humanitaires et lenteurs de l’instruction

Le jeune homme, plaquiste de métier, devait subir une opération complexe (une greffe d’articulation sur un doigt). Mais, impliqué dans un trafic de stupéfiant, il est arrêté et placé en détention provisoire.  Pendant des mois il va demander à pouvoir être opéré. En vain. Car deux logiques s’affrontent : celle des  impératifs humanitaires et celle des impératifs de l’instruction.Urgence ou pas urgence ?
Avec le temps, le détenu rouennais risque la perte définitive et complète de l’usage  de son doigt, perdant ainsi toute chance de retrouver un emploi à sa sortie de prison.
En rappelant que « la qualité et la continuité des soins sont garanties aux personnes détenues dans des conditions équivalentes à celles dont bénéficie l'ensemble de la population »  (article 46 de la loi pénitentiaire du 24 nov. 2009),  l’Observatoire International des Prisons s’est emparé du dossier et bataille pour défendre le cas de ce jeune détenu.

VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Bérangère Dunglas, Nagib Benghezala et Cédric Lepoittevin avec des images d’archives et les interviews de :
  • Jean-Claude Belot, procureur-adjoint de Rouen 
  • Me Etienne Noël, avocat du prévenu

 

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