Les deux frères jumeaux de Cany-Barville ont été condamnés lundi 7 janvier à dix mois de prison avec sursis avec obligation de soin.
Les deux frères collectionnaient illégalement une grande quantité de films et d'images pédopornographiques. Ils avaient été démasqués par un réparateur informatique appelé pour un dépannage de routine. Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du ministère public qui avait réclamé une peine de huit mois de prison avec sursis et une injonction de soins, soulignant qu'"on est dans la forme la plus grave de la pédopornographie".
La peine a été assortie, pour chacun des deux frères, d'une injonction de soins.
Le compte-rendu de l'audience avec François Pesquet et Jean-Luc Drouin
1.500 images et films pédopornographiques
Lors de l'audience lundi, l'un des deux frères a déclaré ne pas avoir eu "le sens de la gravité des faits".Les documents pédopornographiques ont été découverts fortuitement par le réparateur auquel les deux frères, nés en 1965, avaient confié un ordinateur infesté par un virus. Ce spécialiste a remis l'ordinateur aux gendarmes qui ont pu recenser près de 1.500 images et films identifiés comme pédopornographiques.
Les enquêteurs ont en outre saisi au domicile des suspects, à Cany-Barville, six ordinateurs, dix clés USB et 15 disques durs contenant d'autres images et films à caractère pédopornographiques dont la quantité est en cours d'évaluation.
Deux hommes qui passaient leur temps devant leur ordinateur
L'enquête a révélé que les deux hommes, aux relations sociales réduites au minimum et au casier judiciaire vierge, consacraient l'essentiel de leur temps libre à consulter ou à télécharger sur internet. Ils ont été reconnus non dangereux par des psychologues en septembre dernier.