Depuis mardi soir, le collectif qui défend la maternité de Vire (Calvados) occupe les locaux. Il n'accepte pas la décision de l'Agence régionale de santé de ne pas rouvrir l'établissement.
Le collectif a réagi immédiatement après l'annonce de l'ARS de ne pas rouvrir la maternité de Vire (Calvados) mardi en fin de journée.
"Nous occupons les locaux. Nous attendons le réouverture des négociations", annonçait dès le début de la soirée un membre du collectif "Touche pas à ma santé à mon hosto".
Une dizaine de membres du collectif ont dormi la nuit dernière dans la maternité. D'autres les ont relayé ce mercredi matin.
Ils sont une quarantaine, déterminés à poursuivre le combat pour le maintien de la maternité.
"Nous occupons les locaux en prenant la précaution de ne pas gêner les soins. Nous ne sommes absolument pas d'accord avec la décision prise unilatéralement de fermer une maternité de proximité dont la qualité des soins est reconnue", explique Lionel Fiz, membre du collectif
Le reportage de Thierry Cléon et Gildas Marie
Un nouveau directeur très attendu
Le Collectif estime qu'un dispositif médical opérationnel peut se mettre en place, et compte renouveler cet après-midi à L'ARS la proposition qu'il avait déjà faite mardi matin.
Le collectif attend beaucoup du nouveau directeur qui sera nommé au Centre hospitalier de Vire.
"Depuis des mois, le recrutement s'est fait en dépit du bon sens. Aujourd'hui, le directeur de l'hôpital est parti. Il faut que le nouveau directeur, qui aura les coudées franches à son arrivée, ait la responsabilité du recrutement des médecins et que l'ARS soit là pour le faciliter", poursuit Lionel Fiz.
Les membres du collectif qui occupent la maternité attendent l'issue de réunions qui doivent se tenir ce mercredi matin au sein de l'hôpital, et sans doute dans l'après-midi au niveau de l'ARS.
Une manifestation est prévue ce mercredi soir à Vire, Porte Horloge.
Le reportage de Thierry Cléon et Gildas Marie (Intervenants Gérald Leverrier et Lionel Fize, membres du collectif "Touche pas à ma santé à mon hosto"
Voir aussi l'ITW de Pierre-Jean Lancry, directeur de l'Agence régionale de santé