Dans ce deuxième épisode, nous partons à la rencontre d'un maraîcher bio en pays de Caux. Les défis ruraux l'ont justement accompagné dans ces pratiques durables. Pour le maraîcher il n' y a pas de doutes. Grâce au bio aujourd'hui il vit enfin de son métier.
"Depuis qu'on fait de la vente au détail on s'est sauvé", Olivier de Sutter est installé maraîcher avec sa femme à Etainhus dans le pays de Caux depuis une dizaine d'années. Au départ Olivier fournissait la grande distribution, mais ce modèle ne lui convenait plus. "Ils veulent du pas cher, ils s'en fichent de la qualité", lance Olivier. Le producteur s'est retrouvé par ailleurs confronté à la taille limite de sa superficie, insuffisante pour fournir la vente en gros et en vivre. Puis, un jour Olivier en a eu marre d'utiliser autant de pesticides, il ne se reconnaissait plus dans ces pratiques. Grâce à l'accompagnement des défis ruraux le maraîcher a "révolutionné", comme il le dit lui même, ses manières de travailler.Un feuilleton réalisé par Carole Bélingard, Stéphane L'Hôte, Ivan Waskovit et Justine Giet.
Les défis ruraux, une association qui oeuvre depuis 20 ans pour l'agriculture durable
Si aujourd'hui les pratiques durables sont à la une de l'actualité après le scandale de la viande de cheval, les défis ruraux essaient de promouvoir cette vision respectueuse de l'environnement et des ressources naturelles en Haute-Normandie depuis déjà une vingtaine d'années. Une association telle que les défis ruraux, on en retrouve dans tous les régions de France. Elles sont regroupées au sein de la fédération des CIVAM (Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural). Mais celle de Haute-Normandie est la plus importante de France avec 13 salariées.
La directrice des défis ruraux Annick Holleville nous expose les missions des défis au quotidien et nous explique les difficultés des agriculteurs qui souhaitent directement s'installer en agriculture durable.