Les administrateurs judiciaires retiennent l'offre de NetOil et de Murzuq Oil.
Les dossiers de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne portés par le panaméen NetOil et le Libyen Murzuq Oil ont été jugés recevables et seront examinés par le tribunal de commerce de Rouen lors d'une prochaine audience qui n'a pas encore été fixée. La décision a été donnée en début d'après-midi ce mardi 2 avril devant le comité d'entreprise de la raffinerie.
L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE-CGC s'est aussitôt félicitée de cette décision qu'elle réclamait. "C'est une très bonne nouvelle", a déclaré à l'issue de la réunion du comité d'entreprise à la raffinerie, Jean-Luc Brouté, secrétaire général du syndicat CGT.
Le résumé de la journée avec Béatrice Rabelle et Jérôme Bègue
Avec les Interviews de
- Jean-Luc Brouté: Secrétaire général CGT Petroplus
- Laurent Patinier: Délégué syndical central CFDT
- Steve Carrié: Salarié de Petroplus
Une annonce attendue dans une atmosphère pesante
Ce midi, à Petit-Couronne, en direct sur l’antenne de France 3 Haute-Normandie, Yvon Scornet a évoqué l’ambiance qui règnait dans la raffinerie dans l'attente de l'annonce d'un repreneur éventuel : "la tension est palpable, moi j’en ai mal au ventre…"
Il a ensuite rappelé les quatre offres de reprise déposées vendredi dernier.
Quant au moral des salariés de Pétroplus, il a confié qu’il y avait de la tension sur le site puisque "nous travaillons sur un projet de reprise, et que dans le même temps on nous parle d’un plan de licenciements : vous imaginez l’ambiance…"