Un habitant du Merlerault devra quitter sa maison, et d'autres,surtout des commerçants, s'engager dans des frais de protection de leurs bâtiments.
On a tous en tête l'explosion d'AZF à Toulouse en 2001.Depuis, les sites classés Seveso font l'objet de nouveaux plans de prévention des risques technologiques.
Au Merlerault , la réserve de 1000 m3 de gaz liquide crée la polémique; un particulier va devoir quitter sa maison, un commerçant envisage de déménager, tandis que tous les commerces de la commune devront renforcer leurs fenêtres et vitrines.
Les riverains concernés veulent défendre leurs intérêts, certains exigent que l'entreprise les indemnisent ou encore éloigne son installation, mais le déplacement s'élèverait à 12 millions d'euros, soit le double de l'estimation des frais d'indemnisation.
Le reportage de Jean-Pierre Bonnefon et Damien Mignau:
Intervenants:
Serge Prevel propriétaire exproprié
Remi Blanchet commerçant
Francine Robin coiffeuse
Thierry Chanu boucher