300 salariés d’Euriware environ ont manifesté ce mardi matin devant la société. Ils protestent contre la décision d’Areva de vendre leur entreprise à la fin de l’année.
Euriware est la filiale informatique du groupe nucléaire français Areva. L'entreprise emploie actuellement 2 100 personnes en France, dont 450 dans le Nord-Cotentin.
Areva a fait savoir le 10 juin aux représentants du personnel, réunis en comité central d'entreprise, son intention de vendre sa filiale informatique.
Les syndicats craignent des réductions drastiques d'effectifs, d'où le débrayage de ce mardi.
Près de 300 salariés seraient préservés parce que intervienant "sur des projets sensibles". Ceux-là seraient réincorporés dans le groupe Areva, selon les syndicats. Ce qui laisse 1 800 personnes directement concernées par cette vente. A Equeurdreville, les salariés craignent la suppression de 370 postes sur les 450 emplois manchois.
Selon le coordinateur CFDT du groupe Areva, Jean-Pierre Bachmann, "la stratégie aujourd'hui, c'est le recentrage sur les métiers du groupe".
Le syndicat CFE-CGC du groupe Areva dénonce dans un communiqué "la manoeuvre de la direction" qui veut "externaliser ses futurs plans sociaux". Un CCE a eu lieu à Guyancourt ce lundi 17 juin au cours duquel le nom du futur repreneur devait être annoncé. Trois repreneurs potentiels sont sur les rangs.
Finalement, Areva annoncera son choix en septembre.
