Un projet d'extension du port de Cherbourg de 39 hectares est soumis depuis ce mardi à enquête publique.
Le port de Cherbourg, dans la Manche, envisage de s'agrandir de 39 hectares pour se développer dans les énergies marines renouvelables (EMR), un projet soumis à enquête publique depuis mardi et pour 31 jours, a-t-on appris auprès du syndicat mixte Ports normands associés (PNA).
Le port de commerce a actuellement une surface totale de 97 ha dont 44 ha disponibles, le reste étant déjà occupé, a précisé à l'AFP une porte-parole de PNA.
Environ 60 millions d'euros pourraient ainsi être investis par PNA pour une mise en service de l'extension espérée en 2016.
Le projet vise à répondre aux "sollicitations" des acteurs des EMR qui souhaitent développer leurs activités à Cherbourg, a précisé dans un communiqué le syndicat, qui regroupe le conseil régional de Basse-Normandie, le conseil général de la Manche et celui du Calvados.
Les premières hydroliennes en France
Le raz Blanchard, à l'ouest de Cherbourg, et le raz de Barfleur, à l'est, font partie des trois zones privilégiées en France pour l'implantation des premières hydroliennes hexagonales.
L'Etat a en outre lancé en mars 2013 un second appel d'offres pour deux champs éoliens en mer en France.
"Les nouveaux terre-pleins seront principalement constitués par environ 4 millions de m3 de matériaux sableux et accessoirement rocheux. Ils permettront d'augmenter la capacité d'accueil des navires en approfondissant les chenaux d'accès au port", a ajouté PNA.
A l'issue de "l'enquête publique", un commissaire-enquêteur rendra un avis - consultatif - au préfet qui donnera le sien au gouvernement en vue d'un feu vert - ou non - au projet.
Cette "enquête publique" qui se déroule sur les communes de Cherbourg et Tourlaville, fait suite à une "concertation publique" à l'automne 2012 qui selon la Presse de la Manche n'avait "pas fait de vague".