Pas de retour complet à la normale avant mercredi matin. Les contrôleurs ont exercé leur droit de retrait après l’agression d’un agent de la SNCF lundi soir
Agression violente
L'agression d'un contrôleur hier soir (11 novembre) sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre est à l’origine d’un mouvement social qui a beaucoup perturbé la circulation des trains en Normandie ce mardi matin.Retards, trains supprimés ou surchargés, les passagers qui se rendaient à Paris ont vécu un difficile début de semaine.
Exemple avec le témoignage de cette internaute qui a envoyé ce message sur la page Facbook de France 3 Haute-Normandie :
Si la situation semble s'améliorer sur la ligne Paris-Evreux-Bernay- Caen, des retards et des annulations de trains sont encore à prévoir ce mardii soir entre Paris Rouen et Le Havre où un retour complet à la normale n'est prévu que mercredi matin. Infos en ligne sur le site de la SNCF ou par téléphone au 0 800 100 244Ce matin je prend le train de 6h49 en gare de Rouen et nous nous retrouvons les uns sur les autres dans ce train à trois wagons qui, d'habitude, en fait le triple.
Les voyageurs à bord du train, dont moi, trouvons ça inadmissible…
Pire que dans le métro parisien !!!
Droit de retrait
Pour les cheminots, avec le droit de retrait il s’agit de dénoncer l’agression d’hier soir et d’alerter sur le climat d’insécurité ambiant. Retour sur le pourquoi de ce mouvement avec le récit de Pierre-Marie Puaud :VIDEO : le reportage France 3 Basse-Normandie de Pierre-Marie Puaud et Carole Lefrançois avec les interviews de :
- Eric Viaud, directeur délégué TER Basse-Normandie
- Grégory Laloyer, délégué régional CGT-Cheminots Normandie
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VIDEO : les explications de Grégory Laloyer, délégué régional CGT Cheminots
(entretien : Raphaël Deh et Olivier Flavien / France 3 Haute-Normandie)
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