Un bateau chimiquier, soupçonné d'être à l'origine d'un rejet, a été dérouté.
Dégazage ?
Une pollution dans le sillage d'un chimiquier a été repérée hier après midi (mercredi 15 janvier) par l'hélicoptère des Douanes basé au Havre. Le navire venait de l'estuaire de la Seine (de Port-Jérôme) et se dirigeait vers le Nord, en direction de la Belgique (sa destination était Gand). C'est au large de Sainte-Adresse que l'hélicoptère a détecté la pollution sous la forme d'une "nappe relativement importante d'huile".Suite à cette détection, l’hélicoptère des douanes a prévenu le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg référent pour la pollution et en charge de la constatation des infractions nécessaires pour engager des poursuites. Suite à une forte suspicion de pollution et du caractère illégal du rejet dans cette zone, ce dernier a immédiatement contacté le Parquet du Havre.
Le Parquet a alors demandé à la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord de dérouter le navire vers le port de Dunkerque. Afin de signifier cet ordre de déroutement et d’escorter le chimiquier DENIZ-S, navire battant pavillon Turc, le patrouilleur des douanes "Jacques Oudart Fourmentin" a appareillé sur ordre de la préfecture maritime.
Ce jeudi matin, les deux navires étaient à quai dans le port de Dunkerque (photo). L'enquête débute.
"Difficile de passer inaperçu quand on pollue"
Explication dans le reportage ci-dessous de Jérôme Ragueneau et Stéphanie Lemaire avec l'interview de Alexis Edme Lieutenant de vaisseau officier de communication préfecture maritime Manche et mer du Nord.