A la suite de deux suicides en quelques mois dans les locaux de l'usine Renault à Cléon, une enquête commandée par le CHSCT révèle que les salariés ont le sentiment d'être mis sous pression.
En quelques mois, l’usine Renault-Cléon a vécu deux suicides sur le lieu de travail. Le premier s’est déroulé en avril 2013. Le second, le 30 janvier 2014.
A la suite de ces drames et parallèlement à l’enquête judiciaire, le CHSCT a commandé une un rapport au cabinet Technologia, spécialisé dans l'évaluation et la prévention des risques professionnels. Rapport qui a été communiqué mercredi 19 février, lors d'une réunion avec la coordination des CHSCT.
« Au regard des conclusion, il apparaît que des collaborateurs ressentent une certaine forme de pression et nous voulons changer cette perception », explique Mendi Ammad, directeur de l'usine.
Plus de convivialité
Selon la direction, les actions envisagées visent à créer « de la convivialité au sein de l'entreprise ». Un débat devrait également être engagé sur le travail de nuit. Le technicien de maintenance qui s'était suicidé en avril dernier, avait notamment exprimé dans une lettre, ses craintes de se voir retirer ses heures de nuit majorées de 20 à 25 %, et sur lesquelles il comptait pour rembourser son crédit immobilier.