Comme dans beaucoup de métiers de bouche, les artisans bouchers peinent à recruter
Un métier d'avenir
Des milliers de postes non pourvus : voilà la situation de la boucherie en France. En Haute-Normandie, le constat est le même où la filière peine à recruter des professionnels, notamment pour remplacer les départs à la retraite. Si peu de jeunes semblent attirés par ce métier, c'est qu'il semble souffrir d'une mauvaise image de marque.Pour combattre les idées reçues, des opérations de communication sont régulièrement organisées par la confédération française de la boucherie charcuterie, mais aussi par Pôle Emploi qui informe les demandeurs d'emploi que "le secteur recrute, mais attire peu de candidats. La raison à cette réticence ? Une méconnaissance du métier et une mauvaise image de la profession (comme par exemple les horaires de travail) C'est certes un travail physique, oui mais qui a beaucoup évolué avec le temps ! D'autant que le secteur de la boucherie offre de réelles perspectives d'évolution, pouvant aller jusqu'au statut de chef d'entreprise…"
Boucher : beaucoup le deviennent tardivement, à plus de quarante ans, lors d'une reconversion après avoir exercé un premier métier. Mais il reste aussi des jeunes qui font le choix, souvent par vocation, d'apprendre très tôt lors d'un apprentissage chez un artisan.
VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Jean-Luc Drouin et Jérôme Bègue avec les interviews de :
- Stéphane Vandenweghe, directeur d'hypermarché à Dieppe
- Aurélien, 17ans et finaliste du concours régional du meilleur apprenti boucher de Haute-Normandie
- Maxime, 18 ans et finaliste du concours régional du meilleur apprenti boucher de Haute-Normandie
- Antoine, 17 ans et finaliste du concours régional du meilleur apprenti boucher de Haute-Normandie
- Gilles Dumesnil, président du syndicat de la Boucherie de Haute-Normandie
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