Quelque soit la commune où sont scolarisés vos enfants, impossible d'échapper à la réforme des rythmes scolaires à la rentrée de septembre 2014, dans les écoles publiques. Seules 20% des écoles avaient franchi le pas en 2013. Cette fois tout le monde doit s'y mettre. Quelques soient les moyens de la commune.
La capacité financière n'est pas, selon le recteur, un gage de qualité dans cette réforme des rythmes scolaires.
A la rentrée prochaine, la totalité des écoles publiques de la région seront concernées. Tous les enfants iront à l'école le mercredi matin et, en contrepartie, finiront un peu plus tôt dans la semaine, chaque jour. Un temps devant être utilisé pour des activités péri-scolaires, enrichissantes et pédagogiques.
Et c'est là que le bas blesse. en effet, l'Etat alloue 50 Euros par enfant. La disparité des moyens entre les communes, la différence ville-campagne dans l'offre possible ne va t-elle pas creuser un fossé entre les écoles urbaines et celle des champs ? Y a t-il une égalité des moyens et donc des chances ? C'est l'une des questions qui préoccupent les parents, à la veille de application de cette réforme.
"Ca n'est pas parce qu'une activité est coûteuse qu'elle est de qualité pour les élèves", explique pourtant, très convaincu, Christophe Prochasson, le recteur de l'académie de Caen, en parlant de la réforme des rythmes scolaires.
Elle s'appliquera à la rentrée de Septembre, dès le 2, dans toutes les écoles publiques de la région.
Les communes se sont organisées. La liste des activités a dû être communiqué aux parents et discutée en amont.
On en reparlera forcément. Une réforme ne se passe pas sans un temps d'adaptation.
A noter que les écoles du privé gèrent comme elles veulent cette réforme des rythmes scolaires.