La secousse sismique qui s'est produite hier après-midi en mer au large de l'île anglo-normande de Jersey nous rappelle que la région est située dans une zone sensible.
Selon les sites du CEA (commissariat à l'énergie atomique) et le bureau central sismologique français, la secousse s'est établie à 4,8 sur l'échelle de Richter.
Le CEA situe l'épicentre du séisme à 30 kilomètres au sud-ouest de Saint-Helier, la capitale de Jersey. Les pompiers des Côtes-d'Armor, qui l'ont senti et entendu, ont indiqué avoir reçu seulement trois appels à ce sujet. Selon eux, il n'y avait pas de dégâts ni de victimes en milieu d'après-midi.
Les pompiers de la Manche, à Saint-Lô, ne l'ont pas ressenti et n'ont reçu aucun appel,
Cet évènement nous rappelle qu'en Basse-Normandie, le risque sismique existe, mais il est faible. Par le passé, on recense plusieurs épisodes. Au Moyen-Age, près du Mont-Saint-Michel. Le séisme le plus significatif est signalé à Caen en 1775, une secousse d'intensité estimée à 7, qui a ébranlé les bâtiments, sans entraîner de destructions.
A Caen, la terre a tremblé à nouveau en 1994. Plus récemment, c'est Courseulles qui, en 2011, a été le théâtre d'un tremblement de terre, d'une intensité de 4,5.
De l'avis des sismologues du BRGM (bureau de recherches géologiques et minières), le risque est faible, dans la région, et s'explique pour l'essentiel par des failles dans le Massif Armoricain.
Les explications de Jean-Baptiste Pattier