Les machines se sont tues depuis quelques semaines, le personnel vend les dernières boîtes de madeleines, avant d'être définitivement fixé sur son sort.
Dans les locaux silencieux de l'avenue Charlotte Corday, ils sont cinq. Cinq salariés, qui, jusqu'à ce soir 18h, vendent les dernières boîtes de madeleines. Fini le temps où le personnel faisait tourner les machines, en dépit de la fermeture, pour vendre la production sur les marchés de Caen.Les images de Gildas Marie
Les 23 salariés attendent d'être fixés définitivement sur leur sort, au terme de 7 longs mois d'incertitude. Le 28 juillet, le Tribunal de Commerce se prononcera sur les offres de deux repreneurs. Selon toute vraisemblance, celle de Georges Viana, un cadre d'entreprise, sera retenue. 18 emplois seraient préservés, et la plus ancienne usine de Caen, implantée en 1850, partirait pour Pont l'Evêque.
Annick Lambert, qui participe à la vente, croit à l'avenir de l'entreprise
(propos recueillis par Sabine Daniel et G.Marie)