654 millions d'euros par an. C'est le surcoût estimé des futurs parcs éoliens du Tréport et de Vendée pour les consommateurs, selon la commission de régulation de l'énergie (CRE).
Un surcoût annuel de 167 euros par MWh produit qui devrait être répercuté sur les facture via la taxe de contribution au service public de l'électricité, dès la mise en service des parcs en 2022.
Ces deux parcs deux parcs éoliens offshore ont été attribués en mai au consortium mené par GDF Suez.
La CSPE (Contribution au service public de l'électricité) est une taxe payée par le consommateur sur sa facture d'électricité et instaurée pour financer des missions de service public, comme le développement des énergies renouvelables, dont EDF est obligé de racheter l'électricité qu'elles produisent.
En 2014, la CSPE a été estimée à 6,2 milliards d'euros par la commission de régulation de l'énergie. Depuis sa création en 2003, elle n'a fait qu'augmenter (sauf en 2005, 2008 et 2010) à la faveur du développement des énergies renouvelables, en particulier du photovoltaïque et de l'éolien, qui représentent cette année respectivement de 34,7% et 13,8% de son montant.
Ci-dessous, la délibération de la Commission de régulation de l'énergie datant du 24 avril et publiée au Journal officiel ce mercredi 30 juillet :
Délibération de la CRE du 24 avril 2014