Conséquence des sanctions occidentales prises contre la Russie dans la crise ukrainienne: Moscou ferme la porte à nombre de produits agricoles, comme la viande, le lait, les fruits et les légumes.
Cet embargo de représailles menace les producteurs bas-normands d'un manque à gagner. Ces derniers craignent surtout que des produits bon marché -initialement destinés au marché russe - ne viennent les concurrencer, notamment dans le secteur de la pomme de terre.
Un chiffre: la Russie importe annuellement 500 000 tonnes de pommes de terre. Un tonnage qui se déverserait sur le marché européen, et qui pourrrait faire chuter les prix de 15 à 20%.
Le reportage d'Adèle Desachy et Patrick Mertz
Intervenants:
Yves Julien, agriculteur
Jean-Luc Leblond, Responsable de la section légumes FDSEA Manche
