Le normand Bastien Bourgeois, 3ème à partir dans l'équipe de France rate la deuxième phase de qualification de 0,5 point. Il revient sur la compétition par équipe et tire quelques enseignements à chaud.
0,5 point, c'est peu. C'est beaucoup parfois. C'est suffisant en tous les cas pour empêcher Bastien Bourgeois, qui s'entraîne près de Dieppe à Bellengreville exactement, d'entrer en seconde phase de qualification jeudi. Un prestation en deça de son niveau, il ne cachait pas sa déception à ce sujet mardi soir en conférence de presse. "Rater à 0,5, c'est rageant. Il est difficile d'être consistant, continue Bastien Bourgeois. Tous nous avons obtenus des résultats supérieurs tout au long du parcours de qualification. A l'avenir si un enseignement doit être tiré, c'est de parvenir dans un rendez-vous comme celui-ci à obtenir des scores se rapprochant plus de notre niveau."
Beaucoup d'éléments interviennent dans une compétition. Le facteur chance, mais aussi le public. "Ici très impressionnant. En CRI on monte en semaine et les gradins sont vides. Au mondial, dans une Arena comble, en France en plus, l'accueil est énorme. La salle est chauffée à blanc, on obtient des réactions du public plus fortes que pour des cavaliers meilleurs que nous. Et c'est une dimension qu'il faut savoir gérer. Il est nécessaire de rester concentré."
Le jeune papa toujours positif et plein d'entrain est déjà tourné vers la suite pour ses co-équipiers français. "Trois d'entre nous se retrouvent jeudi pour la consolante. Nous serons derrière eux." Un avis que partagent les autres membres de l'équipe de France présent sur l'estrade. "Nous n'avons pas eu les scores qu'on espérait, mais placer trois personnes jeudi, c'est bien et c'est ce que nous voulons retenir ce soir", souligne même Cédric Guerreiro, qui continue son chemin aux côtés de Anne-Sophie (meilleur score de cette première phase) absente parce qu'elle montait à cheval et Romuald Poard, inscrit en individuel.
Pour l'avenir, Bastien Bourgeois tire quelques enseignements. "Nous sommes quelques uns à monter nos propres chevaux. C'est rare parmi les cavaliers présents aux mondiaux. Pour monter d'un cran, il faudrait que le reining, comme dans d'autres pays, attire des propriétaires pour nous confier des montures qui nous permettent aussi de rivaliser avec les plus grandes nations de cette spécialité. Les américains pour ne citer qu'eux, ont une cavalerie extraordinaire."