Pour s'adapter aux difficultés budgétaires que connaissent certaines familles, la "lunch box" fait son entrée au collège Notre Dame d'Alençon, dans l'Orne. Désormais les élèves pourront apporter leur repas du midi, il sera chauffé sur place.
Dans ce collège privé d'Alençon, on a réinventé la bonne vieille gamelle. Ça s'appelle la "lunch box" (boîte à déjeuner), c'est un récipient en métal qui permet d'amener son repas à réchauffer au collège. Toutes les lunch box sont identiques et fournies aux élèves qui en font la demande.
Les élèves qui le souhaitent peuvent donc amener un repas préparé à la maison, et c'est la cantinière qui se charge de le réchauffer au bain-marie.
Ils sont servis aux tables du réfectoire. Il y a désormais deux files à la cantine : celle de la cantine classique pour les élèves qui choisissent le repas préparé collectivement, et la file des "lunch box" où chacun vient récupérer son repas réchauffé (un système d'étiquette permet de ne pas mélanger les lunch box).
Pour le moment, sur la centaine de demi-pensionnaires, une quarantaine ont choisi la lunch box.
Intérêts : l'enfant est sûr d'avoir un repas qui lui plaît, et bien sûr cela évite de payer le repas classique de la cantine (5,80 euros par jour).
Inconvénients : un risque de ne pas manger très varié ni très équilibré, et peut-être à l'arrivée une économie pas aussi importante que ça, puisque l'élève qui amène son repas doit quand même payer 1,50 euros par jour, ce qui s'ajoute au prix des denrées alimentaires.
Sans compter le temps passé par les parents à préparer les repas de leur enfant.
Le reportage de Damien Mignau et Guillaume Le Gouic (ITW Annick Leroy, chef d'établissement)