L’emploi intérimaire a progressé de 7,1% sur les huit premiers mois de 2014, indique Prism’Emploi, le groupement d’employeurs du travail intérimaire en Haute-Normandie.
C'est en août 2014, que l'intérim a le plus progressé avec une hausse de 8,5% comparé au même mois de 2013.
La Haute-Normandie obtient de meilleurs résultats qu’au niveau national pour lequel le nombre d’intérimaires a reculé de 0,3% sur les huit premiers mois de 2014 comparé à la même période de 2013.
L’activité est portée par la Seine-Maritime où la progression est de +14,3% en août contre -0,8% dans l’Eure. Les effectifs progressent dans l’industrie (+14,8 %), les services (+8,4 %), les transports (+7,3 %) et le commerce (+5,8 %). En revanche, ils reculent de 15,7 % dans le BTP.
Chez Renault Sandouville, l’intérim érigé en principe d’organisation du travail selon les syndicats
Plus d’un ouvrier sur deux employés sur le flux de fabrication du Trafic est un intérimaire. « En production, on compte un peu moins d’un millier de salariés Renault pour 1.100 intérimaires », a assuré Didier Leclerc, délégué CGT. Ces chiffres sans précédent ont conduit les syndicats à mener bataille pour transformer ces emplois précaires en CDI. « Des volumes c’est bien mais des embauches c’est encore mieux », a souligné Vincent Lefrançois délégué FO. Carlos Ghosn n’a pas dit non mais se veut prudent à propos des intérimaires : « A terme, on en embauchera mais on ne peut pas dire combien », a-t-il dit en soulignant le rajeunissement que constituait leur présence aujourd’hui dans l’usine. Quelque soit le volume d’embauches qui sera finalement consenti, les effectifs resteront loin des 12.000 salariés que l’usine comptait à la fin des années 1970. A l’époque la productivité était moindre et peu de tâches étaient externalisées.