Richard Monnier, étudiant à l'IUT de commerce de Lisieux, a eu l'idée de revisiter et de moderniser un vieux métier pour financer ses études. Contre 150 à 200 euros par mois, il s'engage à faire la promotion d'un magasin sur ses vêtements.
Richard Monnier mène une double-vie. Ce jeune homme de 24 ans est étudiant à l'IUT de commerce de Lisieux. Mais sans attendre d'avoir obtenu son diplôme, il a déjà créé son entreprise. Son business: se vendre, comme support publicitaire, aux entreprises. Contre 150 à 200 euros par mois, il s'engage à porter sur ses vêtements le nom et les coordonnées d'un magasin. Après avoir fait la promotion d'une librairie et d'une bijouterie, Richard Monnier portait les couleurs d'une pâtisserie lexovienne quand une de nos équipes l'a rencontré.
L'initiative de l'étudiant lexovien a été relayée par plusieurs médias auxquels il a raconté la même anecdote: un de ses professeurs leur a parlé de personnes aux Etats-Unis qui se sont faites tatouer des marques sur le corps en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes. Richard Monnier a jugé cette pratique un peu extrême mais cela lui aurait donné l'idée de remettre au goût du jour le concept d'homme-sandwich. Le discours est rodé. Le jeune homme est bien étudiant en marketing.
Et il ne manque pas d'idée ni d'ambitions. Sur sa lancée, l'étudiant-sandwich a un nouveau concept dans ses cartons, le "tee-shirt à 20 000 euros". Il a créé un site internet éponyme pour promouvoir l'idée: 260 euros pour apposer son logo sur un tee-shirt que le jeune homme s'engage à porter durant six mois, 7 jours sur 7. Pour le moment, sur un objectif de 78 entreprises, plus d'une vingtaine ont contracté avec lui.
Reportage d'Elise Ferret et Hélène Jacques
Intervenants:
- Richard Monnier, étudiant à l'IUT de commerce de Lisieux
- Karim Benamar, commerçant caennais