Les salariés de la société Autoliv sont en grève depuis mardi 13 janvier. Ils négocient avec la direction pour que les salariés concernés par un plan social partent avec une indemnité maximale.
La société Autoliv basée à Gournay-en-Bray (76) produit des équipements de sécurité automobile. 164 postes vont être supprimés sur le site haut-normand, deux fois plus qu'annoncé auparavant par la direction. Les négociations dans le cadre de ce plan social ont été stoppées par une nouvelle grève ce mardi (13 janvier). Les représentants de l’intersyndicale FO-CGT-CFDT-CFTC semblent d’accord avec les propositions au sujet des départs en pré-retraites, mais le montant de la prime de licenciement pose problème. À l’heure actuelle, une personne qui a travaillé entre 15 et 20 ans dans l’entreprise aurait un chèque de 35 000 euros bruts ainsi que son indemnité conventionnelle de licenciement. En gros, 40 000 euros bruts après 20 ans dans la société. Les syndicats réclament 50.000 euros par salarié sans tenir compte de l’ancienneté. La direction d’Autoliv proposerait des reclassements dans des sociétés sœurs : à Sotteville-lès-Rouen (AEF) et à Survilliers (95). Là encore, les syndicats estiment que les postes proposés en région parisienne, « ça ne marchera pas ».
VIDEO : voir le reportage de David Frotté et Guillaume Bertrand avec les interviews de :
- Frédéric Leriche, Délégué CGT
- Nicolas Boulanger, Délégué CGT