Ce sont finalement 164 postes qui seront supprimés sur le site haut-normand d'Autoliv, deux fois plus qu'annoncé auparavant par la direction. Une partie des salariés de l'équipementier automobiles a donc débrayé à nouveau, ce mardi.
Le coup est rude : alors que la direction européenne d'Autoliv annonçait depuis plusieurs jours la suppression de 50 à 70 emplois, c'est la disparition de 164 postes qui a été officialisée lundi soir au CE, soit plus du double. Le plan de licenciement touchera 112 postes à la production, le reste dans les services annexes comme la logistique, les prototypes...
Les représentants des salariés dénoncent la rupture totale de dialogue avec la Direction du groupe qui produit des pièces de sécurité pour les véhicules automobiles. Une partie du personnel a donc une nouvelle fois cessé le travail ce mardi. Et le mouvement social pourrait s'intensifier comme l'explique Delphine Feray, déléguée du personnel CFDT d'Autoliv Gournay :
Les représentants syndicaux ont été reçus par la direction européenne dans la matinée de ce mardi. Le site de Gournay en Bray emploie 750 personnes. C'est un cinquième des effectifs qui est menacé.