La date limite de dépôt des offres pour la reprise des abattoirs normands en difficulté AIM (600 salariés) a expiré ce mercredi à minuit. Les salariés connaîtront le nom d'un éventuel repreneur ce midi. En attendant, ils sont mobilisés devant le siège de l'usine à Sainte-Cécile (50).
Hier, c'était encore flou. A l'heure, où nous écrivons ces lignes. Le mystère demeure. Un élu local avait confié à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que les sociétés bretonnes de salaison Brient et Loste-Tradi étaient en discussion pour un projet commun de reprise qui apparaissait « le plus crédible » parmi les manifestations d'intérêt.
Brient, basé à Mordelles en Ille-et-Vilaine, affiche un chiffre d'affaires de 60 millions d'euros pour environ 350 salariés.
Loste-Tradi, basée à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), réalise un chiffre d'affaires annuel de 260 millions d'euros avec 1.600 collaborateurs sur huit sites.
Le reportage d'Adèle Desachy et Gildas Marie, ce matin, devant le site de Sainte-Cécile:
Les abattoirs AIM en bref :
- 591 salariés, basés principalement à Sainte-Cécile, à Antrain (179 salariés) dans l'Ille-et-Vilaine.
- Les abattoirs sont spécialisés dans le porc en Normandie, et dans les bovins en Bretagne.
- AIM a réalisé un chiffre d'affaires de 246,7 millions d'euros en 2013.
- Placé le 6 janvier en redressement judiciaire. La prochaine audience devant le tribunal de commerce de Coutances est prévue le 24 février