Facebook regorge de pages et comptes pour assouvir sa passion du cheval. Le réseau social ne se contente pas de divertir. Il informe et propose des services de tous ordres vous le savez. Jusque et y compris des pages de solidarité concernant les disparitions de chevaux, poneys ou ânes.
Au rythme de l'algorythme, des pages remontent plus volontiers sur nos murs de passionnés de chevaux. Dans l’esprit de solidarité qui caractérise ce réseau social, elles sont des aides pour retrouver les chevaux disparus. On peut en citer quelques unes comme « Cette page diffuse les alertes enlèvement ou de disparitions d’équidés » ou « SOS Chevaux Disparus ».
La première citée a été créé par Thierry Foucaud, ancien palefrenier soigneur, installé dans le centre de la France. Encore cavalier aujourd’hui, « je suis enquêteur bénévole pour la Ligue Française pour la Protection du Cheval ». C’est tout naturellement qu’il se tourne vers Facebook pour ajouter un volet de protection des équidés.
« Mon action est en partenariat avec SOS Chevaux Disparus. »
« SOS Chevaux Disparus », a de l'antériorité puisqu'elle est apparue en décembre 2013. Magali Sageka, investie dans la protection animale depuis 8 ans, en est l’administratrice principale. « Facebook est un support incroyable. Et quand j’ai regardé il n’y avait rien. Rien d’autre que l’offre web, excellente et très rigoureuse du site de l’association GREV. J’ai alors mobilisé 4 bénévoles et nous y sommes allés. »
L’idée est simple : « Nous relayons les avis de disparitions ou les informations sur les vols », résume Thierry Foucaud.
Un suivi
Mais l’alerte et la veille sont dans tous les cas assurés avec sérieux. « Nous ne passons pas toutes les annonces. Au contraire il nous faut la photo de la carte de propriété », continue Magali. Dans la même idée, ces deux pages assurent un suivi. « Je cherche à savoir ce qui arrive ensuite. Si le cheval a été retrouvé pour donner l’information », évoque Thierry.Même démarche côté SOS Chevaux Disparus. « Chaque région à son album pour que les utilisateurs puissent aller voir dans leurs régions respectives. Après un certain temps sans nouvelles, l’annonce est déplacée vers une carte FRANCE entière. »
Malveillances, comme l’ouverture de clôtures de prairies, vols purs et simples, les cas sont multiples. « Il est difficile de parler de vols. Fautes de preuves bien souvent. Sauf si des témoins ont aperçu un camion avec une plaque étrangère par exemple. On assiste aussi à un autre phénomène : de vieux chevaux qui font tout pour partir de leur pâture. Comme s’ils désiraient mourir ailleurs. »
Les pays limitrophes
Pourtant il est difficile d’avoir une vision globale. Seuls les sentiments prévalent et permettent d’avoir une approche. « Il n’y a pas de saisons particulière pour ces mouvements, ni même d’augmentations significatives de disparitions. »L’entraide entre cavaliers n’est pas un vain mot. « Les partages sont nombreux des avis sur les chevaux, les poneys et les ânes » insiste Thierry. « Bien souvent, les chevaux ne sont pas retrouvés très loin » ajoute Magali. Pour autant SOS Chevaux Disparus travaille également avec les pays limitrophes. Allemagne, Belgique, Espagne.