Les présidents PS de Haute et Basse-Normandie se sont engagés ce matin à Rouen à oeuvrer pour diminuer le coût du passage sur le pont de Normandie. Une offre qui serait valable seulement pour les abonnés. Alors que le département du Calvados a supprimé son aide au 1er janvier 2016.
C'est un vrai budget pour les riverains de la baie de Seine. Quand on habite Honfleur, travailler au Havre qui est à peine à un quart d'heure ça n'est pas seulement des frais d'essence, c'est aussi un budget péage pour passer le pont : un peu plus de 5 euros ou 104 euros, par mois, pour les abonnés.
Anne d'Ornano ( quand elle était présidente du département du Calvados) avait mis en place, il y a plusieurs années, un système d'aide forfaitaire pour les abonnés habitant le Calvados : environ 25% du forfait mensuel était alors pris en charge par le département. L'actuel président, pour des raisons budgétaires, a choisi d'arrêter cette aide au 1 er janvier 2015. Tout juste pour les 20 ans du pont, véritable trait d'union entre la Haute et Basse -Normandie.
25% pris en charge par la Région
Alors, à l'heure de la fusion, les deux présidents PS ont choisi de proposer dans leur campagne électorale le financement par la région d'une aide conséquente pour les abonnés.
Une proposition qui risque de bien sonner aux oreilles des abonnés du Calvados qui ont ressenti une certaine injustice depuis le 1 er Janvier, alors que leurs tout proches voisins de l'Eure continuent à toucher une contribution de leurs instances départementales.
Nicolas Mayer-Rossignol et Laurent Beauvais parlent d'un gros coup de pouce qui pourrait peut-être atteindre 50% du montant total. Oui mais dnas le détail ça donne : 25% pour la région, 25 % pour le département. Encore faut-il que celui-ci suive.
Le président UDI Jean-Léonce Dupont est il prêt à revenir sur sa suppression ? pas sûr du tout. Politiquement il n'est certainement pas prêt à se laisser convaincre.
Y'aurait-il une prise en charge particulière, alors, pour les usagers du Calvados émanant de la Région ? Aucune précision pour le moment.
Les précisions de Nicolas Mayer-Rossignol recueillies par Dominique Hoornaert et Marc Moiroud :