En Normandie, plusieurs milliers de sociétés font des affaires avec la Grande-Bretagne. Elles vont devoir se préparer au rétablissement de la frontière.
Devant un parterre de chefs d'entreprises, le directeur régional des douanes est clair : "on se prépare à un Brexit dur dans cinquante jours". Serge Duyrat ajoute à l'attention de son auditoire : "partons du principe quand dans cinquante jours, on a le rétablissement de la frontière". L'hypothèse longtemps jugée invraisemblable d'un "no deal" a pris corps ces dernières semaines. depuis que les députés britanniques ont rejeté le projet d'accord négocié avec l'Union Européenne.
?[Préparer le #Brexit]
— Préfet du Calvados (@Prefet14) 6 février 2019
Le 30 mars le #royaumeuni sortira de l’union européenne.
Pour préparer cela un site dédié a été créé pour répondre aux questions des #citoyens #français et #britanniques et les accompagner dans leurs #démarches .
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Pour qui s'était habitué à faire du commerce outre-Manche sans guère plus de complication que dans une région française, "la marche sera haute". Le directeur régional des douanes est donc venu participier à une réunion à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Caen. "Le retour de la frontière, c'est le retour des fomalités dounanières. Pour les entreprises qui sont habituées aux échanges à l'international, ce ne sera pas trop compliqué. Pour les autres, cela se traduira pas un gros changement."
La "cellule conseil" de la douane se tient à la disposition des entreprises qui souhaitent être guidées. Plusieurs milliers d'enttreprises normandes sont concernées, principalement dans le secteur de l'automobile et de l'agroalimentaire. Le Royaume-Uni est le cinquième client de la Normandie. Il représente 7 % des exportations.