Voir des images de guerre sans le filtre d'un jt à 20 heures, de l'émotion; des morts. Les reportages de guerre vus par des lycéens, c'est une force émotionnelle partagée.
La guerre, ils ont grandi avec, devant la télé. Des reportages souvent edulcorés de la cruauté brute du monde. Au prix Bayeux-Calvados des reporters de guerre, les jeunes lycéens sont des jurés comme les autres, il est temps de grandir pour eux. Ils regardent en face la mort, la peur, les cadavres devant les objectifs des témoins.
C'est un choc souvent pour eux. Philippe Rochot leur sert de guide. L'ancien otage et reporter de France 2 décrypte, analyse, essaye de transmettre sa passion de rapporteur du monde.
Rien y fait. Au final, au moment de choisir, la force émotionnelle l'emportera. La puissance de l'image, parle à nos sens, nos tripes, c'est comme ça depuis la nuit des temps. L'émotion l'emporte toujours sur les spectateurs qu'ils aient 70 ans ou bien encore 17. L'émotion qui va nous pousser à bouger, c'est de toute façon ce pourquoi ils sont partis ces hommes à la guerre, sans fusil juste avec des yeux et des caméras.