L'ancien directeur du CHU de Caen fait amende honorable devant les juges.

Six mois après le premier procès, l'ex directeur du CHU , Joel Martinez était de retour devant la barre. Il plaide cette fois la relaxe et "reconnait son erreur". Le parquet a lui requis le double, soit deux ans de prison avec sursis. Délibéré dans 3 mois.

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Joël Martinez, jugé en mai 2016 pour favoritisme et abus de confiance est revenu , ce 13 février à Caen pour son procès en appel.
L’ex directeur du CHU avait plaidé la première fois, la négligence. "Je pensais qu'il y aurait un système d'auto-régulation", avait-il expliqué devant  notre caméra,  "car moi j'avais la tête préoccupée par bien d'autres dossiers."

Un argument qui n'avait pas convaincu le tribunal qui avait alors retenu contre lui une peine allant au-delà des réquisition : 36 mois de prison dont 18 ferme, assortie de 370 000 euros d'amende (contre un an de prison avec sursis, sans amende). 
Les travaux  pour la rénovation de son logement de fonction et celui de son adjoint,entre 2007 et 2009, ont atteind des sommes exhubérantes avoisinant le million d'euros, sans respecter la procédure des marchés publics. 


Ce 13 février, en appel, Joel Martinez change avoir changé de système de défense et n'avance plus la négligence.
"J'ai voulu aller vite reconnait il c'est un de mes défauts ... " Son avocat va demander la relaxe ou du moins un allègement de peine. Joel Martinez, est arrivé fébrile au tribunal et semble vouloir éviter avant tout la prison.

Pendant l'audience, la présidente a détaillé les montants :  44 000 euros de peinture, 11 400 euros de gazon, plus de 8000 euros pouru ne cheminée alors que l'ancienne fonctionnait très bien, etc.
L'avocat du Chu de caen qui s'est constituée partie civile dans cette affaire parle de "gâchis" et espère bien que l'amende de 370 000 euros prononcée en première instance soit confirmée.

La maison qui était avenue clémenceau, à Caen, n'existe plus aujourd'hui, puisque le terrain a été revendu pour un projet immobilier d'envergure. 

En appel, l'avocat général a demandé 2 ans de prison avec sursis, sans amende et 5 ans de privation de droit civique. 

Le délibéré sera prononcé le 15 mai à 14H. 

Le reportage de Pauline Latrouitte et Jean-Michel Guillaud :







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