Comme chaque année, un stage préparatoire permet aux futurs élèves de PACES (Première Année Commune aux Études de Santé) de se mettre dans le bain. Des cours, des séminaires, cette "découverte en douceur" n'est qu'un avant-goût de ce que sera leur quotidien cette année.
En s'inscrivant sur Parcoursup, les bacheliers savaient à quoi s'en tenir : l'année dernière, ils étaient 1380 inscrits à la rentrée pour 393 places offertes à l'issue du concours. "Seulement 25 % des étudiants environ pourront avoir accès aux cinq filières de santé suivantes : médecine, pharmacie, kinésithérapie, dentaire et sage-femme", constate le Tutorat Santé de Caen. Cette association est composée d'étudiants en deuxième et en troisième année des filières de santé. Elle a mis au point un système de parrainage afin d'aider les "primants", et les "redoublants" à obtenir le concours.
Depuis six ans, un stage est donc organisé à la fin de l'été dans les locaux du Pôle de Formation et de Recherche en Santé (PFRS). Cette année, il se tient du 16 au 24 août. Au programme, des séminaires, des cours, du travail. "Déjà, ça permet de découvrir les locaux et de voir comment se passe un cours" observe une étudiante. Le stage a enregistré plus de 600 inscriptions. Sa réputation semble ne plus être à faire. "Ça fait du bien, ça rassure", ajoute une autre étudiante.
Ne pas paniquer, beaucoup travailler.
Ce tour de chauffe n'est que la première étape d'un Tutorat qui va se poursuivre tout au long de l'année. "Cela m'avait beaucoup aidé, se souvient un étudiant de troisième année aujourd'hui devenu tuteur. Ça permet d'améliorer les méthodes de travail. C'est un soutien moral. C'est une belle entraide".
#SPCaen2018 | L'accueil des #PACES a commencé pour cette première journée du Stage Préparatoire pic.twitter.com/x1VBkFkEWn
— Tutorat Santé Caen (@TutoratCaen) 16 août 2018
Dans un amphi bien garni, les futurs candidats au concours sont mis dans l'ambiance. "Ne pas paniquer, beaucoup travailler, insiste Annie Benhaïm, professeure de biologie cellulaire. Il faut venir en cours et rester concentré. Et avoir une bonne hygiène de vie". Le conseil pourrait s'appliquer à un athlète préparant les Jeux Olympiques. "On nous dit que ce sont des études difficiles, et qu'il va falloir s'accrocher", comprend une jeune étudiante. Avis aux amateurs. "C'est vrai que ce sera une année stressante, admet l'étudiant-tuteur. Mais en participant au stage, ils auront déjà une semaine et demi de cours, et il leur sera plus de facile de se mettre au travail". En somme, c'est une rentrée pour préparer la rentrée, la vraie. Reprise des cours le 27 août.
Reportage de Jérôme Ragueneau et Jean-Michel Guillaud :