L'association de défense de droits des animaux L214 a organisé une fausse scène de crime impliquant des cochons, poulets et veaux à Caen. L'objectif : sensibiliser d'une façon atypique le public à "la violence infligée aux animaux tués pour l'alimentation".
Des silhouettes d'animaux dessinées à l'encre blanche sur le sol, à l'image des cadavres humains sur les scènes de crime, des scientifiques en blouse blanche et de la rubalise indiquant "danger, ne pas entrer".
La place Pierre Bouchard dans le centre-ville de Caen avait de quoi intriguer les passants ce samedi. Ce décor était en réalité une nouvelle action menée par L214, pour provoquer des réactions voire une prise de conscience chez le public concernant notre rapport aux animaux.
Le but, c'est d'amener un changement de perspectives chez les passants, qu'ils se sentent concernés par le droit des animaux. On a représenté des corps de porcs, poulets et veaux mais ça aurait pu être un chat, un chien et un âne par exemple. L'objectif est de questionner notre rapport aux animaux et notamment les animaux en tant que produits de consommation
Fabienne, bénévole chez L214 à Caen
A travers cette fausse scène de crime, l'association de défense des droits des animaux dénonçait une nouvelle fois "la violence infligée aux animaux tués pour l'alimentation" en pointant notamment du doigt l'activité des abattoirs.
"On tue 35 animaux par seconde dans les abattoirs français", affirme Brigitte Gothière, confodatrice de l'association de défense des droits des animaux. "Là, nous amenons la mise à mort des animaux sur la place publique. Nous posons la question du choix. Et si on faisait preuve d'empathie vis-à-vis de ceux que l'on ne voit jamais ?"