"L'Open de Caen, c'est le tournoi de ma ville. Si il y a bien un tournoi qu'il faut bien jouer durant l'année, c'est celui-là", explique Jule Marie, qui évoulue actuellement en niveau national et prépare le diplôme d'entraîneur, "Je suis super content d'autant plus que je joue devant mon public avec ma famille, mes amis, c'est super."
Outre Benoît Paire, le Caennais s'est imposé face à l’Espagnol Pablo Andujar (65e) et Grégoire Barrère (80e). Ce soir, sur le court du zénith de Caen ce sera sans doute une autre paire de manche. Le 29e joueur mondial, plutôt en forme, a disputé un quart de finale lors de la dernière édition du Master 1000 de Paris. "Je ne l'ai jamais joué. J'ai été son sparring deux fois à Roland-Garros. On a joué ensemble sur le courts Suzanne Lenglen. C'était une super expérience", se souvient Jules Marie. Qui veut y croire.
Retour chez les pros ?
"Au vu des trois premiers matchs, tout est possible. J'y vais vraiment pour essayer de gagner, pas seulement de faire un bon match", explique le Caennais, "Physiquement je fatigue bien sûr, mentalement aussi parce que je perds du jus à chaque fois mais quand j'arrive sur le court, que je vois tout le monde, les effets de lumière, la musique, ça me redonne de l'énergie."Quatre ans après avoir quitté le circuit ATP, cette belle performance suscite immanquablement des questions quant à l'avenir du Caennais."Ça me fait penser à reprendre (le circuit pro)" reconnait Jules Marie, "mais de là à prendre un billet pour aller en Tunisie ou en Turquie, j'en suis très très loin. Mais forcément, je me pose des questions. J'ai forcément mûri depuis quatre ans. Il y a quatre ans, je n'étais pas prêt. Je jouais aussi bien mais je n'étais pas prêt mentalement, je n'y croyais pas trop. Aujourd'hui, je me dis que j'ai peut-être le niveau pour bien jouer. De là à y retourner....pour l'instant, non."