Cinéma : avec "Ecoliers", Bruno Romy filme l'intimité d'une salle de classe à Caen

Le réalisateur a posé ses caméras pendant un an dans la classe de CM2 de sa fille Mika à l'école Victor Lesage de Caen. Crise sanitaire oblige, ce documentaire est sorti ce mercredi 28 avril sur la plateforme de la vingt-cinquième heure.

 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Mika est habituée à être filmée par son père. Bruno Romy l'a suivie à l'âge de six ans quand elle est tombée gravement malade dans le court-métrage "La leucèmie de Mika". Puis il a filmé sa guérison deux ans plus tard dans "Quand j'avais six ans, j'ai tué un dragon".

Quand elle a été guérie, il lui a demandé ce qui lui avait le plus manqué durant cette année. Et Mika a répondu :" l'école, parce que j'adore apprendre, quelle que soit la matière".

C'est comme cela qu'est née l'idée d' "Ecoliers", raconter ce qui se passe dans une salle de classe quand la porte est fermée, ce qui se joue entre les élèves et leur professeur, entre les élèves eux-mêmes et entre les élèves et la caméra.

250 heures de tournage

Bruno Romy a tourné les lundis, mardis et vendredis matin pendant un an, en essayant de se faire le plus discret possible. Les élèves s'y sont vite habitués et ont cohabité avec le réalisateur et sa caméra. Une présence consciente et inconsciente comme en témoignent les coups d'oeil furtifs à l'objectif. Le réalisateur a tourné 250 heures de rushes qu'il a mis un an à analyser.

 

C'est plus un film sur l'enfance à l'école.

Bruno Franc, professeur de Mika

Suivront deux ans de montage pour un petit bijou de poésie où l'on retient notamment l'amour des élèves pour leur professeur Bruno Franc : "Je me suis reconnu mais en même temps, pas tant que ça. J'ai reconnu mes éleves, ma classe en général, l'ambiance, même si on ne les voit pas toujours travailler. J'ai ressenti que ce n'était pas un film pédagogique, cela ne réflète pas ma classe telle qu'elle était, ni ma pratique pédagogique... C'est plus un film sur l'enfance à l'école."

Bruno Franc exerce toujours à l'école Victor Lesage. Et dit ne pas avoir conscience de rendre ses élèves heureux. C'est pourtant ce qui transpire dans ce documentaire. Une relation privilégiée entre un maître et ses 24 élèves.

Voyez le reportage de Salima Zeggaï et Bertrand Goulet  qui ont rencontré Bruno Romy et sa fille Mika, aujourd'hui élève de 3ème.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité