Avant de partir en vacances, le club caennais affronte ce samedi à domicile le redouté PSG, invaincu depuis le début du championnat. Selon Patrice Garande, la victoire constituerait « un exploit » mais elle n’est pas impossible.
La saison passée, le Stade Malherbe, en pleine tourmente de l’affaire des matchs truqués et pas au mieux de sa forme en championnat, avait arraché le nul à la surprise générale au Parc des princes. Après une première partie de championnat historique, le club bas-normand retrouve ce samedi à domicile cet adversaire tant redouté avant la trêve hivernale. Caen peut-il réitérer l’exploit ?
"C'est monstrueux, il y a du talent partout"
Car il s’agit bien d’un « exploit », selon l’entraîneur caennais, que de gagner face au leader de la ligue 1, invaincu depuis le début de la saison. « En face, c’est l’une des meilleures équipes d’Europe, c’est monstrueux, il y a du talent partout ».Et si Caen se montre particulièrement performant cette saison, côté parisien, les choses ont aussi changé par rapport à l’an dernier. « Ils mettent un rythme beaucoup plus important dans le match, ils jouent plus haut (…) Depuis le début de la saison, tout ce que prévoit Laurent Blanc se passe ».
VIENS PAR LÀ, LE PARIS SAINT-GERMAIN ! ON N'A PAS PEUR ! #SCMPSG @SMCaen_officiel pic.twitter.com/SQCwH6FBSy
— Malherbe's Poetry (@MalherbesPoetry) 17 Décembre 2015
Le PSG est donc une équipe à part, à tel point que pour Patrice Garande, l’approche du championnat se fait sur 36 journées et non 38. Paris, c’est du « bonus ». Et un bonus est toujours bon à prendre. « Il ne faut pas se dire : on a rien à perdre, mais plutôt : qu’est ce qu’on a à gagner. Ça change tout l’état d’esprit. »
"On a la conviction qu'on peut le faire"
Et l'état d'esprit, à en croire le coach caennais, semble être le bon. "Comme toute chose dans la vie, si on commence à dire que ce n'est pas possible, c'est même pas la peine de rentrer sur le terrain. On a la folie de penser qu'on peut le faire. On sait qu'il faudra des circonstances, des ingrédients dans le match (pour gagner). Mais la première condition c'est d'avoir la foi (...) On va tout donner parce qu'on a la conviction qu'on peut le faire". Selon Patrice Garande, c'est tout le groupe qui partage cette conviction: "les joueurs ont très envie de jouer ce match-là. Sur cette semaine d'entraînement, il faut plutôt canaliser un peu, tempérer un peu parce qu'il y a beaucoup d'envie, d'énergie, de rythme dans les entraînements".Quand tu cherches des excuses pour ne pas affronter l'ogre Caennais... #SMCPSG pic.twitter.com/upuKDtw7DT
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Et si le public peut partager cette conviction, ça peut aider. "On va jouer devant un stade plein, où il y aura que des supporters caennais J'espère qu'il y aura une ambiance de feu, que ce sera un petit chaudron, il faut que les gens qui viennent se disent: il va se passer quelque chose. On doit le sentir dans le stade. Les gens doivent se dire: on va le faire avec eux, ils peuvent le faire."
Un effectif stable durant la trêve hivernale
En préambule de la conférence de presse d'avant-match, Alain Caveglia, directeur sportif du club bas-normand, a annoncé ce vendredi matin la prolongation de plusieurs joueurs "cadres" du club dont les contrats arrivaient à échéance en juin. Le gardien Rémy Vercoutre (35 ans) a prolongé son contrat de 2 saisons supplémentaires. Le défenseur central Alaeddine Yahia (34 ans) jouera lui une saison de plus avec le Stade Malherbe.Par ailleurs, il a également annoncé que les négociations étaient bien avancées pour prolonger le contrat de Julien Féret (33 ans). Nicolas Seube (36 ans) sera lui reçu en janvier par ses dirigeants.
Reportage de Florent Turpin et Arnaud Chorin