Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé, a lancé officiellement, ce vendredi 15 septembre 2023 au CHU de Caen, la campagne d'injections aux nouveau-nés du traitement préventif de la bronchiolite. Une arme efficace qui s'ajoute aux gestes barrières indispensables pour protéger les nourrissons. À qui s'adresse ce nouveau traitement et comment faire pour en bénéficier ? Voici des éléments de réponse.
"C'est une journée exceptionnelle". Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a lancé, ce vendredi 15 septembre 2023 au CHU de Caen (Calvados), la campagne d'injections aux nouveau-nés du traitement préventif de la bronchiolite.
Il est maintenant possible pour les parents de faire immuniser leur bébé contre la bronchiolite, avec l'injection d'un anticorps, commercialisé sous le nom de Beyfortus par les laboratoires Sanofi et AstraZeneca.
Mode d'emploi
Ce traitement gratuit est désormais proposé aux parents de nouveau-nés dans les maternités. Il est recommandé à tous les nourrissons nés après le 6 février 2023. Une date qui correspond à la fin de la dernière saison épidémique.
Le traitement est disponible, sur prescription médicale, en pharmacie. Il peut être administré, sous forme d'injection dans le muscle de la cuisse, par les médecins, les sages-femmes, les infirmiers et les pharmaciens.
Ce traitement préventif de la bronchiolite ne se substitue pas aux gestes barrières indispensables pour protéger son bébé : éviter au maximum les bisous, les passages de bras en bras, laver les doudous et aérer la chambre.
Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau l'a rappelé lors de sa visite à Caen, ce vendredi 15 septembre, la bronchiolite, "c'est 45 000 hospitalisations l'an dernier, 60 % de ces enfants avaient moins d'un an".