Il a sévi comme professeur puis directeur à l'ex IUFM ( Institut de Formation des Maitres) de Caen. Aujourd'hui, le tribunal vient de condamner Stanislas Hommet, à 15 mois d'emprisonnement avec sursis pour harcèlement moral. Les chefs d'accusation de harcèlement sexuel n'ont pas été retenus.
Le procès a eu lieu en juin dernier. Pendant deux jours, il a été question de l'influence qu'un homme, Stanislas Hommet, exerçait sur les étudiantes dont il avait la charge. Lors de la deuxième journée du procès, une dizaine de victimes sont venues à la barre témoigner de ce qu'elles avaient subi. Constituées en collectif de plaignantes, certaines d'entre elles, présentes ce matin, au Tribunal Judiciaire de Caen, se disaient satisfaites du délibéré.
C'est la fin d'une page de ma vie douloureuse. Je suis satisfaite d'avoir été reconnue comme une victime de M. Hommet...Je veux dire aux femmes qui subissent ce genre de harcèlement de ne rien lâcher...Justice peut être rendue.
Le harcèlement sexuel exercé sur les victimes n'a pas été retenu par le Tribunal. L'avocat de la partie civile émet l'hypothèse que cela reste lié au délai de prescription de 3 ans au moment des faits qui est porté aujourd'hui à 6 ans. Il précise que les 15 mois d'emprisonnement avec sursis sont une peine juste et exemplaire.
Entre le 1er septembre 2010 et le 31 octobre 2016, Stanislas Hommet est accusé d'avoir exercé des pressions d'ordre moral sur une dizaine d'étudiantes de l'ESPE de Caen dont il s'occupait comme professeur ou directeur.